Conservation : La prairie originelle existe encore à Winnipeg

Image du musée

La prairie est plus qu’un terrain plat; c’est l’habitat de centaines d’espèces d’herbes, de fleurs sauvages et d’animaux. Mais les prairies ne sont pas toutes pareilles; elles varient d’un bout à l’autre de l’Amérique du Nord parallèlement aux conditions de climat et de sol. La prairie que nous avons ici dans la vallée de la rivière Rouge est une prairie à herbes hautes.

Une des raisons des herbes hautes de Winnipeg est que les précipitations annuelles y sont plus élevées que dans les prairies mixtes et prairies basses plus à l’ouest.

La demande de terres agricoles et résidentielles a entraîné la dégradation des espèces végétales et animales de la prairie à herbes hautes. Aujourd’hui, il reste moins de 1 % de cet écosystème en voie de disparition.

En 1968, un sous-comité local du Programme biologique international a prospecté le Manitoba à la recherche de peuplements de plantes indigènes des prairies. Parmi les plus de 60 sites inspectés, seulement quatre n’avaient jamais été cultivés. Comble d’ironie, c’est dans un quartier résidentiel de Winnipeg qu’on a découvert une des plus grandes aires non perturbées!

Aujourd’hui, une partie de ce peuplement de prairie originel a été préservé sous la forme d’un parc naturel de la ville de Winnipeg, le Musée-nature de la Prairie. Abritant plus de 150 différentes espèces d’herbes et de fleurs sauvages sur un terrain de 32 acres (12,9 ha), ce parc est un vestige unique de notre patrimoine naturel qui est préservé pour l’éducation et le plaisir des générations futures, et de la présente.