La restauration de la prairie

On a réservé le territoire maintenant occupé par le Musée-nature de la Prairie en 1970, réalisant alors qu’une portion de ce territoire était perturbée. En 1977, on a lancé un projet de restauration de cette portion perturbée ayant pour objectif de : 1) découvrir les modes de propagation des graines; 2) déterminer la viabilité des semences indigènes des prairies; 3) et promouvoir la restauration de la prairie. On a commencé par travailler la terre à cet endroit, puis on a épandu de la folle avoine et semé à la volée des graines provenant de l’Orégon.

Les résultats de cette recherche ont révélé : 1) qu’aucune graine semée n’avait encore germé après 6 semaines; 2) que la capacité de germination des grains dépend de la possibilité de s’en procurer sur place, c’est-à-dire que les plants doivent provenir d’une distance de moins de 80 à 100 km du site de restauration; 3) et qu’il faut poursuivre la recherche concernant les conditions du sol et la préparation du lit de semence. Le projet nous a tout de même donné l’occasion de voir des plantes uniques en leur genre qu’on n’aurait pas pu observer autrement dans cette région. C’est le cas de l’échinacée pourpre (rudbeckie), du Silphium integrifolium, et de la laitue scariole.

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